Fiche : Le lupus
Le Lupus est une maladie auto-immune, chronique et invalidante dont les causes restent inconnues. En France on estime entre 30 000 et 60 000 personnes touchées, dont 90% sont des femmes âgées de 15 à 45 ans.
Cette maladie évolutive est marquée par une succession de poussées s'accompagnant d'une altération de l'état général et de périodes de rémission.
Les causes sont multiples, il semble qu'une certaine prédisposition génétique puisse jouer un rôle dans l'apparition de la maladie. Parmi les facteurs déclenchants on note les facteurs hormonaux, environnementaux et immunologiques.
Le Lupus peut affecter de nombreux organes et se manifeste par des signes cliniques hétérogènes qui varient d'une personne à une autre et changent au cours de l'évolution de la maladie.
Comment est-il diagnostiqué et quels sont les traitements?
Les premiers symptômes - comment poser le diagnostic
Le manque de spécificité des symptômes du lupus complique le diagnostic de la maladie.
Dans un cas sur deux, la maladie est révélée par des manifestations rhumatologiques qui persistent généralement tout au long de l'évolution de la maladie. Les articulations les plus fréquemment touchées sont celles des mains, des coudes, des genoux et des chevilles.
Des manifestations dermatologiques sont également présentes dans 80% des cas, avec en particulier une éruption cutanée sur le visage (formant un masque de loup - Lupus en latin) parfois assortie d'un oedème.
On peut aussi observer chez les malades une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue persistante, une sécheresse oculaire consécutive à une inflammation des tissus de l'oeil, ou une atteinte rénale.
Le traitement aujourd'hui
Il n'existe pas de traitement curatif pour le lupus.
Les seuls traitements disponibles visent à réduire l'inflammation et la douleur associée afin de traiter les principaux symptômes de la maladie et de prévenir les complications.
Actuellement, le traitement de fond repose sur l'utilisation d'un antipaludéen, l'Hydroxychloroquine, dont les propriétés anti-inflammatoires exercent un effet thérapeutique, préventif sur les rechutes et permettent un contrôle de la maladie dans le temps.
Le traitement des poussées doit ensuite s'adapter à leur gravité et aux organes affectés. Il se base généralement sur l'utilisation, seuls ou en association, d'anti-inflammatoires, de corticoïdes, et d'immunosuppresseurs.
Mis à jour le 2020-06-11 15:16
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